Equipe programme [6]- Projet Droits fondamentaux - Travaux en cours, non votés.
discussion sur le forum :
Travaux :
Programme Droits fondamentaux voté
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Droits fondamentaux
Préserver le droit à l’anonymat et au « pseudonymat »
Reconnaître l'accès à Internet comme un droit fondamental
Reconnaître au citoyen les mêmes droits sur Internet qu’ailleurs
Protéger l’internaute contre le refus de vente :
Cette mesure vise à protéger les internautes contre les abus des intermédiaires qui leur vendent, louent, ou accordent à titre gracieux des services commerciaux (réseau sociaux, hébergeurs): fermeture arbitraire de compte, suspension de d’hébergement ou de nom de domaine, suppression arbitraire de fichier, effacement arbitraire de publication sur une plateforme de communication.
Imposer des garanties contre l'interruption de service
Garantir le droit d'exercer les exceptions au droit d'auteur
Comptabiliser et annoncer le vote blanc
Créer une procédure simple d'action en justice collective
Nous souhaitons qu'un groupe de personnes victime d'un préjudice similaire et causé par un auteur commun puisse s'associer facilement pour l'attaquer devant la justice, ou être représenté par une personne morale (association) à cet effet. Cette proposition de mutualiser la procédure judiciaire ne vise pas la détermination de la peine (et notamment les éventuels dommages et intérêts) — qui doit rester déterminée au cas par cas — mais le déclenchement et la menée d'une enquête judiciaire puis d'un jugement sur la culpabilité de l'accusé.
Préserver le droit à l'interruption volontaire de grossesse
Garantir un accès aux soins équitable
Interdire les dispositifs anti-jeune à ultrason en tant que droit fondamental
Lutte contre les contrôles d'identité abusifs
Afin de mettre fin aux contrôles d'identité au faciès et autres contrôles d'identités non justifiés par « une atteinte à l'ordre public », donner systématiquement une attestation de contrôle d'identité comprenant le matricule des agents de l'ordre public ayant pratiqué l'opération ainsi que leur motif.
Vie privée
Imposer le passage par un juge avant toute atteinte à la vie privée
Nous souhaitons qu'un juge valide toute décision de fichage, de prise d'empreintes génétiques ou digitales, ou de manière générale toute atteinte à la vie privée des citoyens.
Renforcer le droit de contrôle de ses données personnelles
Notamment en rendant effective la Charte à l'oubli numérique.
Prévenir la surveillance abusive et systématique
Empêcher le fichage abusif
Supprimer les fichiers de type Base-Élève
ou Edvige et mettre en place un encadrement strict
Il est déjà avéré que les données de ces fichiers sont interconnectées, vendues à des sociétés privées, et se retrouvent sur Internet. Les données personnelles recueillies sur les élèves ne doivent pas être centralisées à l'Éducation nationale ni interconnectées, et toute communication à des tiers doit être sanctionnée par la loi.
Interdire les prélèvements ADN injustifiés
Les règles liées aux tests ADN doivent être définies dans la loi et limitées aux motifs légitimes. L'intéressé doit être informé qu'il a le droit de refuser un prélèvement ADN, et le cas échéant seule une autorité judiciaire indépendante peut le lui imposer, et dans le cadre d'enquêtes pour des crimes graves.
Supprimer la loi d'exception qui empêche aux citoyens d'être retirés des fichiers ADN
Rendre effectif le droit d'accès et de modification aux fichiers de police
Les seules exceptions étant les données nécessaires à une enquête en cours, ou bien vérifiées et que la loi prévoit de conserver pour les personnes effectivement condamnées et pour des crimes graves.
Empêcher le traçage abusif
Interdire les dispositifs permettant de suivre sans leur accord
le déplacement des citoyens (type badge électronique de transport nominatif)
Renoncer au fichage des citoyens honnêtes
Le passeport biométrique et la prochaine carte nationale d'identité contiennent des informations personnelles permettant de ficher même les citoyens honnêtes. Ces dispositifs portent une atteinte disproportionnée à la vie privée, sans empêcher les vrais criminels de réaliser des faux papiers. Il faut renoncer au fichage des citoyens honnêtes.
Limiter le déploiement de la vidéo-surveillance
Contrôler les Services de Renseignement
Exiger que les procédures parlementaires de contrôle de services comme la DCRI soient complètes et renforcées. Faire cesser les dérives d'une police politique au service de l'appareil d’État. Ouvrir le débat sur la privatisation du Renseignement (officines) et le jeu malsain entre « Services » et opérateurs de téléphonie (ex : fadettes, relevés téléphoniques) / Fournisseurs d’Accès Internet.
Communications
Garantir la neutralité des réseaux de communication
Aucune information ne doit avoir priorité sur une autre
Seul le pouvoir judiciaire indépendant doit pouvoir autoriser la surveillance
l'interception ou l'interdiction d'un flux de données, et dans le cadre de la prévention d'un crime ou de soupçons sérieux et graves
Abolir toute autre mesure de rétention de données
Notamment la directive européenne 2006/24/CE du 15 mars 2006.
Toute autre rétention de données doit être clairement annoncée préalablement
Tout stockage de données par un tiers public ou privé nécessite le consentement du propriétaire
Déployer un accès à haut débit sur l'ensemble du territoire
Laisser libre le choix des technologies numériques et des niveaux de sécurité
Nul ne peut imposer l'usage ni la possession d'une technologie numérique particulière, tant pour le matériel que pour les logiciels, que pour l'accès à Internet. Le partage de la connexion Internet ne doit pas être rendu interdit par des contraintes législatives (comme HADOPI). Chacun est libre de choisir le degré d'ouverture de sa connexion et d'adapter à ce choix une sécurisation qui lui semble la plus appropriée sans aucune forme de restriction.
Légaliser l'utilisation des méthodes de chiffrement
Interdire à un opérateur d'être à la fois fournisseur de contenu et fournisseur d'accès / trafic
Cette mesure a pour but de garantir la neutralité des opérateurs des réseaux de communication.
Censure
La censure des sites Internet doit être interdite aux intermédiaires techniques, seul le titulaire de l'accès peut mettre en place ce type de filtrage.
Interdire le filtrage d'un site Internet par tout intermédiaire
Limiter au seul titulaire d'un accès à Internet la décision de mettre en place un système de filtrage
Notamment des systèmes de contrôle parental pour l'accès à Internet d'un foyer ou d'une école.
Interdire la suppression autoritaire d'un fichier par un prestataire technique
Supprimer le délit de négligence caractérisée
Un établissement ouvert au public doit pouvoir offrir un accès libre à Internet sans être inquiété par la loi s'il est fait un usage abusif de celui-ci.
Mesures compatibles
Mesures_compatibles#Droits_Fondamentaux
Droits Fondamentaux
Préserver le droit à l’interruption volontaire de grossesse
Accès à la contraception
Promouvoir une information neutre et équilibrée sur les différentes méthodes de contraception et leurs impacts biologiques. Garantir l'accès pour tous à la contraception.
Ne pas contraindre un membre du corps médical à pratiquer cette opération contre sa volonté
Reconnaître et encadrer le droit au suicide digne
Les personnes choisissant de mettre fin à leurs jours doivent pouvoir accéder à une procédure médicale à cet effet.
Ne pas contraindre un membre du corps médical à pratiquer cette opération contre sa volonté
Droit de se couvrir le visage
Rétablir le droit de se couvrir le visage sur la voie publique, qui est une grave atteinte au droit de chacun à disposer de son corps.
Interdire les arrêtés « anti-mendicité »
Interdire à l’État d’enregistrer le sexe des citoyens
L’enregistrement du sexe des citoyens par l’État n’a plus de raison d’être.
Donner accès au mariage aux citoyens de même sexe
Créer un statut juridique de la famille distinct du mariage
sans considération du nombre ou du sexe de chaque membre
La restriction du mariage à un couple composé d’un homme et d’une femme n’empêche pas des couples de même sexe ou des foyers avec plus de deux adultes de vivre et d’élever des enfants ensemble. En revanche, leur reconnaissance par l’État est inexistante ou incomplète, notamment pour les liens familiaux développés au sein de ces foyers. Ainsi, lorsque l’un des membres du foyer décède, le ou les autres pourront ne pas être reconnus comme parents de ses enfants. Il faut que l’État reconnaisse et encadre ces modes de vie, même s’ils ne concernent pas la majorité de la population et qu’ils demanderont d’y adapter l’ensemble de la législation basée sur le mariage (notamment les aides proposées aux familles).
Mettre en place un revenu de base
Instauration d'un revenu de base inconditionnel pour tous les citoyens
comme nouveau contrat social de baseUn revenu inconditionnel pour chacun, de la naissance à la mort. Le revenu de base est : individuel, égal entre les mineurs et entre les majeurs (symétrie dans l'espace), de la naissance à la mort (symétrie dans le temps), inconditionnel, cumulable (avec les autres revenus). Son montant doit faire l'objet d'une estimation lors de sa mise en application.
Supprimer les allocations chômage au profit du revenu de base
Le revenu de base permettant à chacune et chacun de vivre à minima, le chômage n’est plus indemnisé. En contrepartie, les cotisations sont allégées. Ceux qui souhaitent une protection en cas de perte d’emploi (dans le cadre d’un emprunt par exemple) peuvent faire appel à des systèmes d’assurance.
Faire bénéficier les citoyens de l’exploitation des ressources naturelles
Les bénéfices de l’exploitation éventuelle de ressources naturelles sur le sol français doivent revenir à l’État et, derrière lui, aux citoyens. En Alaska, un revenu de base a été mis en place et tire profit de l’exploitation des importantes ressources énergétiques de la région. L’État et les collectivités doivent faire preuve d’une transparence totale sur la gestion des ressources naturelles (au contraire de ce qui est constaté, par exemple avec l’exploitation des gaz et pétrole de schiste), et les bénéfices de leur éventuelle exploitation devront revenir aux citoyens, par l’intermédiaire par exemple du revenu de base. Cette proposition n’est pas une incitation à augmenter l’exploitation des ressources naturelles pour financer le revenu de base.
Renoncer à punir la consommation de drogue
La lutte contre les drogues a échoué et, à l’image de la prohibition de l’alcool aux États- Unis il y a un siècle, elle a au contraire fait augmenter les trafics. Les pays qui ont assoupli leur position sur la drogue comme le Portugal ont vu diminuer sensiblement le trafic, les accidents liés à la consommation de drogue “coupée”, et surtout le nombre total de consommateurs de drogues. Il faut cesser de criminaliser les consommateurs de drogue. Cette proposition n’implique pas de légaliser la commercialisation de drogue.
Légalisation du cannabis
Légaliser la consommation de cannabis
Légaliser le commerce du cannabis
et le taxer de tel sorte que le cannabis reste à son prix actuel
Utiliser une partie des revenus pour compenser
du mieux possible les effets du cannabis, créer des centres de désintoxication, faire de la prévention
Réaffecter les forces de police ainsi libérer à la réelle protection des citoyens
Lutte contre les réseaux d'esclavage
en y réaffectant toutes les forces de police actuellement occupées à pénaliser les prostitué-e-s
Laisser ouvert des parcours de formation pour les prostitué-e-s souhaitant changer de voie
Lutte contre les violences faites aux femmes et contre le viol
Constitution d'une structure d'accueil et d'écoute formée d'anciennes victimes et de "repentis" parvenus à surmonter leurs difficultés, de travailleurs sociaux, médicaux, psychologiques et juridiques permettant une réponse immédiate et non traumatisante aux différentes situations.
En cas d'agression, la police et la gendarmerie sont invitées à orienter les personnes vers cette équipe lorsque cette intervention leur parait souhaitable. Une formation de base spécifique sera dispensée aux fonctionnaires amenés à intervenir dans ce type de situation.
Lorsque la victime ne souhaite pas porter plainte, ou s'il n'y a pas matière à déclencher des poursuites, une procédure de main courante repensée doit permettre d'acter les problèmes rencontrés à un stade précoce. Les personnes concernées doivent en être informées et convoquées. Des thérapies de couple doivent être mises en place autant qu'il est possible.
Dans les cas d'agression, de violences graves et de viols, les sanctions prononcées par la justice doivent être exemplaires.
Droit à la mobilité : gratuité des transports en commun
Rendre gratuit les transports en commun qui sont actuellement fortement subventionnés par l'état.
La gratuité supprimera les coûts d'exclusion, incitera les citoyens a utiliser ces transports plus écologiques, elle permettra d’accélérer leur développement. Ces transports étant déjà subventionnés par l'état, le coût restera relativement raisonnable. Tout les citoyens pourront profiter de ces infrastructures et de la baisse de l'impact écologique.
Égalité des chances Hommes Femmes
La République Française est fondée sur l'idéal d'égalité, tel qu'inscrit dans le préambule de notre constitution. Cependant, dans de nombreux cas nous constatons que les postes de pouvoir, que ce soit au niveau de l'État ou au niveau de l'entreprise, sont presque toujours exercés par des hommes. La Loi tente pourtant de réguler les excès du monde de l'entreprise et de la politique. Certains manques subsistent encore et le plus gros de l'action n'est pas d'imposer une parité, mais de comprendre pourquoi la parité ne s'est pas établie et d'y remédier. Les solutions à apporter sont multiples : par la règlementation, mais aussi dans tous les dispositifs associés qui imposent l'inégalité de fait. Cet équilibrage de l'égalité est transversal à la question homme-femme et aux autres formes de discrimination dans notre société (racisme, communautarisme, trans-genres, handicaps, …).
Prise en charge des enfants
Afin que les parents d'un enfant n'aient pas à choisir entre s'occuper de leurs enfants et s'occuper de leurs carrières, il faut favoriser la création de dispositifs d'accueil des enfants (en structure d'accueil, dans les lieux d'activités et à domicile). Ces dispositifs doivent permettre une souplesse dans le choix professionnel des parents pour leur permettre de se réaliser dans leur vie professionnelle sans nuire à leur vie personnelle.
En cas d'inégalités de salaire constatées entre hommes et femmes
les entreprises seront condamnées à des astreintes supérieures à la différence de salaire observée. Si les écarts subsistent, le montant des astreintes sera relevé d'année en année. Jusqu'à ce qu'elles aient complètement disparu.
Si la situation des entreprises ne leur permettent pas d'augmenter sans contrepartie les salaires de leur personnel féminin, elles sont autorisées à baisser celui de leur personnel masculin le mieux rémunéré afin d'effectuer l'exacte compensation.
Égalité de salaire entre hommes et femmes - Publication de statistiques
Toutes les entreprises et associations de 10 salariés et plus doivent, pour leurs entités situées en France, publier des statistiques anonymisées présentant pour chaque intitulé de poste :
1) La répartition Homme - Femme
2) L'écart de salaire
Ces statistiques, publiques pour chaque entité, nominativement, seront prises en compte :
1) Dans l'attribution des financements publics : organisation de l'accueil des enfants, transport, formation professionnelle (initiale et continue), ... ;
2) Dans les appels d'offres (bonifications au titre des externalités positives du prestataire) ;
3) Dans le cadre des aménagements au droit du travail promus par les conventions collectives ;
Le coût de ces opérations sera financé par les charges sociales collectées dans les entreprises où les quotas et les salaires sont manifestement inéquitables (sous la forme d'un bonus/malus, au même titre que pour les travailleurs porteurs d'un handicap).
En outre, les partenaires sociaux devront signer un protocole de réduction progressive des inégalités de salaire observées entre employés des deux sexes pour un même poste, qu'ils s'engagent à faire disparaitre dans un délai raisonnable et ne pouvant excéder trois ans.
Assouplir les règles en matière de changement de genre
« Chaque individu a le droit de déterminer l'identité qu'il souhaite présenter aux autres. Actuellement, cette liberté n'est pas permise sur la question de son identité sexuelle. Le Parti Pirate demande d'assouplir les règles permettant à une personne de changer de sexe sur ses papiers d'identité et également la création d'un genre "autre" permettant à une personne ne se retrouvant ni "homme", ni "femme" d'être reconnu socialement.
Il est dégradant et inquiétant de demander aux personnes qui souhaitent changer de genre sur son état civil de devoir subir une opération chirurgicale. Cette obligation ainsi que la procédure de contrôle "psychologique" devront être retravaillé afin de s'assurer du sérieux de la démarche mais sans contraindre à une justification excessive sur un élément d'identité très personnel et qui apporte peu d'information à la société civile.
Ces modifications au niveau civil n'ont pas d'influence sur la tenue du dossier médical et pour les organismes ou le sexe de biologique est une information strictement nécessaire. »
[modifier] Supprimer les lois spécifiquement conditionnée par le genre de l'individu
« Certaines lois établissent des différences marquante selon le genre de l'individu. Ce sont le cas par exemple pour les lois sur le mariage, sur l'adoption, [Référence nécessaire : merci de compléter dans les suggestions]. Au delà du caractère intrusif dans la vie privée des individus le Parti Pirate considère que ces lois imposent des modes de vie aux groupes sociaux qui constitue notre république et manque de s'attacher à l'importance du bien être de chacun des individus constitués par ces groupes sociaux.
Ces lois sont source de discrimination au sens où le mode de vie de la "norme" prévaut sur les modes de vie qui en divergent. Sur le long terme cela constitue la source d'élément perturbateurs dans l'égalité entre les individus.
Le Parti Pirate demande de réécrire ces lois pour apporter un traitement égal à chaque individu sans tenir compte de son genre.
Ces modifications n'influent pas sur les dispositifs "de parités" qui pourront être réécrits dans ce sens. »
Droits du travailleur du sexe
Abrogation des lois sur le racolage actif ou passif
et de toutes les formes de répression policière et de surveillance exercées contre les travailleurs du sexe et les personnes prostituées, quelles que soient leurs situations personnelles.
Instauration d'un statut professionnel légal de travailleur du sexe
incluant les activités de prostitution, d'escort, d'artiste de spectacle érotique ou pornographique, d'accompagnant sexuel, de dominateur, d'hôtesse de bar, de masseur sexuel, de modèle et de tout autre emploi impliquant une activité à caractère sexuel librement consentie, lorsque cette activité est choisie et pratiquée en toute liberté de conscience par les personnes concernées.
Ouverture des droits afférents à ces activités
sous forme de caisses de sécurité sociale, de retraite, de mutuelles, d'assurances et de protection sociale.
Redéfinition des délits de proxénétisme
afin d'en exclure les personnes apportant une aide matérielle aux travailleurs du sexe au sens où ils sont définis précédemment, de leur famille, de leur clientèle et des personnes qui facilitent leur vie quotidienne, leur activité et leur organisation.
établissements en commun
Les travailleurs du sexe sont libres de s'associer pour tenir et détenir des établissements en commun, mais ils n'y sont pas contraints. Les travailleurs du sexe ont toujours le droit de choisir ou de refuser leurs clients et de définir leurs pratiques.
Tous les travailleurs du sexe ont droit à la même protection juridique
quels que soient leur sexe, leur genre, leur orientation sexuelle, leur origine ou leur nationalité.
Les mutilations corporelles et les actes de violence
non simulés entrainant des séquelles physiques ou psychologiques ne peuvent être consentis contre une rémunération dans le cadre du travail du sexe. L'utilisation de formes de chantage, de harcèlement, d'abus ou de toute autre forme d'autorité ou de contrainte n'entre pas dans le cadre légal du travail du sexe, et demeure prohibée.
Permettre le changement de genre
Tout être humain a le droit de définir librement son identité sexuelle.
Le renseignement de la civilité n'est plus requis sur les formulaires administratifs. Le sexe biologique n'est plus mentionné à l'exception des dossiers sur lesquels cette information est réellement utile et non discriminante.
Les documents administratifs d'identité : Passeport, Carte d'identité, Permis de conduire, Titre de séjour...etc peuvent librement porter la mention du genre F, H ou X. Cette indication est laissée à la liberté du titulaire.
L'acte de naissance peut porter la mention indéterminé pour le sexe.
Les enfants nés avec les caractères des deux sexes ne sont plus soumis à une intervention chirurgicale mutilatrice. Il est uniquement tenu compte de l'épanouissement sexuel futur de la personne dans sa particularité.
Des campagnes d'informations relatives à l'égalité des sexes, à la non discrimination et à la lutte contre toute forme de sexisme et de violence sexuelle sont lancées. Une politique de mixité est mise en place dans les lieux publics habituellement soumis à des discriminations sexistes ou genrées.
Les dispositifs spécifiques de protection des femmes sont maintenus en particulier dans les prisons et dans les lieux où elles risqueraient d'être agressées.
Supprimer les lois spécifiquement conditionnée par le genre de l'individu
« Certaines lois établissent des différences marquante selon le genre de l'individu. Ce sont le cas par exemple pour les lois sur le mariage, sur l'adoption, [Référence nécessaire : merci de compléter dans les suggestions]. Au delà du caractère intrusif dans la vie privée des individus le Parti Pirate considère que ces lois imposent des modes de vie aux groupes sociaux qui constitue notre république et manque de s'attacher à l'importance du bien être de chacun des individus constitués par ces groupes sociaux.
Ces lois sont source de discrimination au sens où le mode de vie de la "norme" prévaut sur les modes de vie qui en divergent. Sur le long terme cela constitue la source d'élément perturbateurs dans l'égalité entre les individus.
Le Parti Pirate demande de réécrire ces lois pour apporter un traitement égal à chaque individu sans tenir compte de son genre.
Ces modifications n'influent pas sur les dispositifs "de parités" qui pourront être réécrits dans ce sens. »
Droit de vote des étrangers
Toute personne résidant en France depuis plus d'un an et pouvant en attester dispose de la possibilité de participer à la vie politique nationale et à la vie politique locale dans le lieu où elle a élu son domicile.
Ces droits incluent celui de s'inscrire sur les listes électorales, de participer aux suffrages et de se présenter comme candidat aux élections. Il est indépendant de la nationalité et n'est pas exclusif de la jouissance de la participation à d'autres scrutins à l'étranger.
La France demande la réciprocité de cette mesure à tous les États pour ses propres ressortissants, mais confère ce droit à tous les justiciables présents sur son sol sans condition.
Propositions
Pacte du logiciel libre :
Faire développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards
ouverts dans les établissements, administrations, services et lieux publics placés
sous l'autorité de ma collectivité ou gérés par des partenaires ;
Accompagner systématiquement ces initiatives en sensibilisant aux logiciels
libres et aux standards ouverts les publics amenés à en bénéficier.