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Équipe Programme/Agriculture:Analyse/004:La guerre des prix secoue le Salon de l’agriculture
Analyse :
Au menu du petit déjeuner organisé avec les représentants des filières agricoles, les discussions à Bruxelles, l’allégement des charges, une nouvelle organisation de la définition des normes environnementales en lien étroit avec la profession et bien évidemment les négociations commerciales et la guerre des prix. Officiellement, les négociations commerciales qui fixent les tarifs entre la grande distribution et les industriels pour les produits de marque s’achèvent lundi 29 février. Mais les dernières signatures pourraient encore se faire mardi ou mercredi. Signe de la tension qui règne entre les acteurs.
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Un jeu de l’élastique qui rejaillit sur les éleveurs. La guerre des prix à laquelle se livrent les enseignes mine la trésorerie et use les nerfs des producteurs de lait, de cochon et de viande bovine.
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Face aux relations conflictuelles entre producteurs, industriels et distribution, M. Hollande a affirmé samedi que l’État devait « faire pression sur les distributeurs pour une vraie reconnaissance du travail de l’agriculteur ». Il a annoncé vouloir modifier « avant l’été » la loi de modernisation de l’économie (LME). Un engagement tempéré lundi par M. Valls.
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Adoptée en 2008, la LME instaure la liberté de négociation des prix entre les centrales d’achat des grandes surfaces et leurs fournisseurs. Or, depuis, la concentration des enseignes s’est encore accélérée : quatre centrales d’achat verrouillent désormais le marché. Et la bataille pour être l’enseigne la moins chère et gagner des parts de marché dans un climat de consommation atone se poursuit.
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Le ministère de l’économie avait expliqué qu’il n’était pas prêt à réformer la LME mais envisageait de durcir le cadre législatif si l’amont de la filière continuait à pâtir de la situation. Un bilan doit être fait courant mars. Les réflexions du gouvernement portent notamment sur l’instauration de contrats dits tripartites, où le fournisseur inscrirait noir sur blanc le prix auquel il achètera sa matière première à la filière et donc aux agriculteurs.
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Mais les éleveurs laitiers et porcins souffrent également d’une surproduction européenne. Et, pour eux, la réponse à la crise passe par Bruxelles. La marge de manœuvre est étroite pour la France face à la politique libérale prônée par les 28 Etats membres et appuyée par les grands industriels et le négoce. Elle s’illustre en particulier par la disparition des quotas laitiers instaurée fin mars 2015 et le refus de l’étiquetage de l’origine de la viande et du lait sur les produits industriels.
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Le ministre de l’agriculture sait qu’il est sous la mitraille. Détresse des agriculteurs face à l’effondrement des prix, crise sanitaire, embargo russe, bras de fer avec l’Union européenne, sentiment d’abandon dans les campagnes qui nourrit l’abstention ou le vote Front national… Depuis des semaines, il doit affronter une crise durable et multiforme. Jusqu’à Brigitte Bardot, qui vient de l’accuser d’être « le ministre des abattoirs abjects ». « Sincèrement, il a l’un des pires jobs de la République en ce moment, mais il tient bon », confie un ministre.
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Depuis 2012, le ministre a enchaîné les crises. « Quand j’ai été nommé ministre, la tonne de blé se vendait à 250 euros sur le marché mondial. Elle est tombée à 140 euros aujourd’hui, je dois faire avec ça », résume M. Le Foll. Après les céréales, sont venus le tour du porc et celui du lait.
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- « Regarder l’horizon »
Face à de tels défis, le ministre bataille avec Bruxelles ou les hypermarchés, plaide pour les regroupements de producteurs, ou annonce, comme mardi, la signature d’un contrat d’approvisionnement entre Mc Donald’s et les éleveurs de volailles françaises garanties sans OGM ni antibiotiques. « 9 000 tonnes de poulet français par an sur trois ans ! » s’enflamme, entre deux bouffées de cigarette, ce petit-fils d’agriculteur.
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Des agriculteurs ont encore manifesté, jeudi 25 février, à Caen et à Rouen, pour réclamer un « redressement des prix agricoles.
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Deux personnalités sont dans le collimateur des manifestants issus des branches locales du premier syndicat agricole français, la FNSEA, et de son partenaire, les Jeunes agriculteurs (JA). M. Le Foll mais aussi Phil Hogan, le commissaire européen de l’agriculture. L’État et l’Europe sont en effet jugés les plus responsables de la crise qui secoue l’élevage français.
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Xavier Beulin, le président de la FNSEA, s’attend, lui aussi, à être pris à partie ; certains militants ne se sentent pas défendus, et accusent même la direction du syndicat d’être responsable de leur situation. La FNSEA, il est vrai, s’est toujours targuée d’assurer la cogestion de la politique agricole française avec le gouvernement de quelque bord qu’il soit.
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- Pas de mesures concrètes
Accusé d’avoir nié la crise il y a un an, alors que la chute des cours du porc et du lait commençait à étrangler les éleveurs, M. Hogan s’est rendu à Paris, jeudi, à l’invitation du premier ministre, Manuel Valls, avec la volonté de donner des gages. Même si, comme prévu, il n’a pas annoncé de mesures concrètes. « Nous sommes conscients des graves difficultés que rencontrent les producteurs français et européens », a-t-il reconnu à l’issue de la réunion, affirmant que la crise actuelle était liée à un « déséquilibre entre l’offre et la demande et à la durée de ce déséquilibre ». Il a aussi souligné sa volonté de discuter avec la Russie d’une levée de l’embargo qui touche les éleveurs de porcs, et précisé que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, allait se rendre prochainement à Moscou pour en discuter.
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Dans son opération séduction, il s’est dit un « fervent partisan », du « modèle agricole familial à la française ». Il a souligné que l’agriculture tricolore, reconnue comme la première dans l’Union européenne (UE) avec 18 % de la production des Vingt-Huit, « faisait la course en tête dans bien des secteurs ». Il a vanté les produits du terroir et la valorisation liée aux indications géographiques protégées.
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Lors du précédent conseil qui s’est tenu le 15 février, Paris avait obtenu que la Commission planche sur de nouveaux mécanismes pour limiter la surproduction de lait. Et sur des crédits à l’exportation. Après avoir débloqué une aide de 500 millions d’euros et mis en place des mesures de soutien au stockage de la poudre de lait et de porcs, Bruxelles a admis que ce plan présenté en septembre 2015 n’avait pas eu les résultats escomptés.
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Chaque État membre avait jusqu’au 25 février pour présenter ses solutions. La France milite pour que Bruxelles s’appuie sur les clauses 219, 221 et 222 de l’Organisation commune de marché (OCM) pour négocier des marges de manœuvre. Elles permettent, en cas de situation exceptionnelle, à la Commission de déroger à certaines règles fixées par l’OCM. Des producteurs pourraient se regrouper pour mieux planifier la production sans tomber sous les foudres des autorités de la concurrence.
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Paris voudrait aussi que les mesures de soutien au stockage et les prix d’intervention (tarifs auxquels les pouvoirs publics achètent les surplus de poudre de lait) soient étudiés pour éviter que certains pays freinent leur production quand d’autres continuent de l’augmenter. Sur ce point, M. Hogan a rappelé que la décision finale dépendait d’un consensus entre les États membres.
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Pour désamorcer la colère des manifestants, le premier ministre avait déjà annoncé, il y a une semaine, une nouvelle baisse de 7 points des cotisations sociales pour les agriculteurs, portant la baisse totale à 10 points, après celle de 3 points consentie en 2015. Une mesure saluée par M. Beulin.
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Depuis la mi-janvier, des éleveurs français font à nouveau entendre leur mécontentement. De la Bretagne à la Normandie, de la Sarthe au Tarn-et-Garonne, en passant par les Landes, producteurs laitiers, porcins, bovins mais aussi de canards multiplient les manifestations. Opérations escargots, blocages de route, feux de pneus ou de bottes de paille font la « une » de l’actualité. De quoi faire pression sur le gouvernement. Et exprimer le désarroi des nombreux éleveurs touchés de plein fouet par la crise. Une crise qui a de multiples causes.
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- La guerre des prix menée par la grande distribution
Le retour des manifestants dans les rues, après les démonstrations de force de cet été, est lié à une période cruciale. En février s’ouvrent les ultimes pourparlers commerciaux entre industriels et distributeurs. Des discussions toujours plus tendues alors que le nombre de centrales d’achats des grandes enseignes se réduit.
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Les distributeurs demandent à chaque nouveau round de négociations, une baisse des tarifs. Une réduction que les industriels souhaiteraient pour leur part voir portée par leurs fournisseurs.
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Le partage des marges est au cœur des discussions. « A chaque fois, on nous demande des efforts de productivité mais la marge part vers l’aval », martèle Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine (FNB). Pour tenter d’éclairer cette question délicate, un observatoire des prix et des marges a été créé en 2010. Ses derniers travaux, publiés en mai 2015, ont prouvé, par exemple, que pour le kilo de jambon, le prix payé à la production avait baissé en 2013 de 3,7 à 3,48 euros, que l’étiquette, elle, ne bougeait pas, et que la marge de la distribution était passée de 4,17 à 4,32 euros.
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Mais la marge est aussi liée à la valeur ajoutée et à l’organisation des filières. Celles du champagne, du comté et de l’agriculture biologique prouvent que l’on peut créer cette valeur et la partager entre producteurs, industriels et négociants. A l’inverse, dans le secteur de la viande bovine, la place de l’industriel Bigard qui revendique 80 % du marché français déséquilibre le rapport de force.
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- Chute des cours mondiaux et surproduction
Trop de lait et de porcelets. Ces deux marchés souffrent de surproduction. L’excès de porcs est lié à une augmentation des cheptels allemand et espagnol. Une montée en puissance qui a coïncidé avec l’embargo sanitaire décrété il y a deux ans par la Russie sur le porc européen. Depuis, l’excès d’animaux pèse sur les cours, d’autant que la consommation patine. Au marché du porc breton de Plérin, le kilo se négociait, lundi 1er février, à 1,1 euro, quand les éleveurs estiment le prix rémunérateur à 1,4 euro.
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Pour le lait, la surproduction est mondiale mais elle a été largement alimentée par le flot déversé par l’Europe. Sans attendre la fin des quotas laitiers, à la fin avril 2015, de nombreux pays européens ont dépassé les limites fixées. Ils anticipaient une forte progression de la demande chinoise. Las. La Chine a réduit ses emplettes de près de moitié, l’embargo politique russe a été décrété en août 2014, et le lait a débordé. Depuis un an, les cours mondiaux sont sous pression et en ce début d’année, le prix flirte avec les 300 euros la tonne. Pour les bovins, la faiblesse des prix couplée à des coûts d’alimentation animale qui restent élevés étrangle financièrement les éleveurs.
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- La libéralisation de l’agriculture européenne
Le mot d’ordre à Bruxelles est la libéralisation de l’agriculture. Les derniers quotas, encore en vigueur, sur le sucre, seront supprimés en 2017, les betteraviers ayant obtenu un délai de grâce. Même la viticulture voit son modèle remis en cause. Depuis le 1er janvier 2016, des autorisations de plantation peuvent être attribuées, limitées pour l’heure à 1 % de chaque vignoble national mais ouvrant la voie en France à des vins sans appellation géographique.
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Cette volonté de libéraliser est d’abord portée par les industriels et le négoce. Ce sont eux qui poussent aussi la Commission européenne à négocier le traité transatlantique avec les États-Unis. Cette négociation pourrait remettre en cause les normes sanitaires et la politique d’indication géographique en vigueur dans l’Union européenne (UE). Les industriels de l’agroalimentaire se battent aussi à Bruxelles pour empêcher tout étiquetage de l’origine des viandes dans les plats préparés. Une demande récurrente des éleveurs français. Cette politique est soutenue aussi par les groupes d’agrochimie qui souhaitent le développement d’une agriculture plus industrielle.
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- Les crises sanitaires
Une nouvelle filière, jusqu’alors plutôt florissante, a été touchée en novembre 2015, en l’occurrence celle des canards du Sud-Ouest. Une épizootie d’influenza aviaire touchant l’ensemble des volailles s’est déclarée, touchant 69 foyers dans huit départements. Face au risque de fermeture des frontières aux volailles françaises, le gouvernement a décidé de stopper la production de canards dans seize départements du Sud-Ouest. Un plan draconien qui a débuté le 18 janvier, date depuis laquelle plus aucun nouveau caneton ne peut entrer dans un élevage. Quand les canards actuellement élevés arriveront à terme, un « vide sanitaire » sera décrété. La filière s’attend à une perte de 30 % de son chiffre d’affaires cette année, soit un manque à gagner de 500 millions d’euros. Le gouvernement a annoncé une première aide de 130 millions d’euros.
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- Les ambiguïtés politiques et syndicales
Les manifestations actuelles interviennent alors que se profile le Salon de l’agriculture. Il se tiendra du 27 février au 6 mars, à Paris. Chaque année, cette manifestation sert de vitrine aux politiques de tous bords. L’agriculture devient alors un terrain de jeu électoral où nombre de figures politiques semblent pourtant frappées d’amnésie, oubliant que les mesures qu’ils décrient ont été élaborées sous leur mandat.
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Or cette année, chacun a en tête la primaire à droite et au centre, et l’élection présidentielle de 2017, avec en filigrane la montée du Front national au sein des agriculteurs. Sans attendre, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a annoncé un « plan Marshall » pour les zones rurales de 10 milliards d’euros sur cinq ans. Le chef de l’Etat, François Hollande, devrait aussi s’exprimer avant l’ouverture du salon.
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Face à la valse des politiques, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) fait figure de partenaire stable et obligé. Avec l’appui des Jeunes agriculteurs (JA), elle revendique d’être le syndicat agricole majoritaire en France, loin devant la Coordination rurale, la Confédération paysanne et le Modef.
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La FNSEA s’est toujours considérée comme le « cogestionnaire » de la politique agricole française. D’où sa difficulté à maîtriser les agriculteurs sur le terrain, certains ne se sentant pas représentés par la direction parisienne. D’autant que la FNSEA est membre du puissant lobby européen de la Copa-Cogeca, défenseur d’une agriculture compétitive et libérale. Et que Xavier Beulin, président de la fédération, est aussi président du groupe Avril, un puissant acteur agro-industriel.
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- Un malaise existentiel en Bretagne et ailleurs
Un « sentiment de déclassement », pas uniquement économique, mais aussi politique et social. C’est ainsi que François Purseigle, sociologue, qualifie le malaise existentiel qui s’exprime en Bretagne d’abord, mais aussi dans d’autres régions françaises. Les éleveurs bretons de porc ont joué à fond la carte de la productivité et de la technicité. Ils se considèrent comme des chefs d’entreprise et ont beaucoup investi. Ils se retrouvent étranglés entre la chute des revenus et le poids de leurs dettes. Or, en période de crise, chacun tente de sauver sa peau. Il n’y a guère de solidarité et les structures comme les interprofessions sont mises en cause. Cette fois, la crise touche le cœur des exploitations laitières comme porcines, et chacun s’interroge sur le devenir des structures familiales face aux investisseurs financiers.
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Source
La guerre des prix secoue le Salon de l’agriculture (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/02/29/la-guerre-des-prix-secoue-le-salon-de-l-agriculture_4873492_3234.html ECONOMIE Une modification de la loi régissant les relations entre distributeurs et industriels est envisagée par l’exécutif. |
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Source
Stéphane Le Foll, un ministre de l’agriculture sous la mitraille (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/02/27/stephane-le-foll-un-ministre-de-l-agriculture-sous-la-mitraille_4872863_1656968.html ECONOMIE FRANCAISE Ce fidèle du président de la République fait face sans désemparer à la colère d’une grande partie du monde paysan. |
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Source
Crise agricole : Opération séduction à la veille du Salon de l’agriculture (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/02/26/crise-agricole-operation-seduction-a-la-veille-du-salon-de-l-agriculture_4872234_3234.html ECONOMIE Le commissaire européen Phil Hogan était à Paris, jeudi, pour apaiser éleveurs et producteurs. |
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Source
Éleveurs : les raisons d’une crise (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/02/04/eleveurs-les-raisons-d-un-malaise_4859383_3234.html ECONOMIE Mobilisés un peu partout en France, les agriculteurs vivent une crise dont les causes sont très diverses.
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