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Différences entre les versions de « Équipe Programme/Agriculture:Analyse/003:L’embargo russe secoue l’agriculture européenne »
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{{ | {{Ex2|« Alors que l’Europe exportait 740 000 tonnes de porc vers la Russie en 2013, le tonnage est passé à 0 », explique Jean-Pierre Joly, directeur du marché du porc breton à Plérin.}} | ||
{{ | {{Ex|des éleveurs de porcs français ont vécu une année 2015 difficile. Les prix de vente ont chuté au-dessous des coûts de production. {{SurF|Une situation liée à une surproduction européenne, avec une inflation du nombre de porcs en Allemagne, mais surtout en Espagne}}. Les éleveurs ont réclamé en vain la levée de l’embargo sanitaire russe pour aider à désengorger le marché européen.}} | ||
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{{ | {{Ex|La conjonction de plusieurs facteurs explique les déboires de la filière laitière européenne. Selon le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière, {{SurF|l’Europe écoulait vers la Russie l’équivalent de 870 000 tonnes de lait, pour un montant de 1,4 milliard d’euros en 2013}}. Avec la fermeture brutale des frontières, les prix ont chuté}} | ||
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{{ | {{Ex|A l’inverse des éleveurs, les planteurs de pommes de terre {{SurF|ont réduit leur production de 11 % en 2015 en Europe}}. Le prix de la tonne de patates, qui avait baissé à 80 euros à 40 euros, fin 2014 – une bérézina –, après l’embargo russe et une récolte trop plantureuse, est remonté à 250, voire 300 euros.}} | ||
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{{ | {{Ex|Le premier ministre Dmitri Medvedev l’a annoncé vendredi 27 mai : « J’ai donné l’ordre de {{SurF|préparer des propositions en vue d’une prolongation des mesures de contre-sanctions non pour un an, mais jusqu’à la fin de 2017}} », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion avec des industriels russes. Cet allongement asymétrique permettrait aux producteurs russes de bénéficier « d’un horizon plus large pour planifier leurs investissements, comme ils l’ont à maintes reprises réclamé ».}} | ||
{{ | {{Ex|Visée par des sanctions internationales adoptées en réaction à l’annexion de la Crimée et au conflit dans l’est de l’Ukraine, {{SurF|la Russie avait riposté dès le mois d’août 2014 en imposant un embargo sur les fruits, les légumes, les produits laitiers, la viande, le poisson et la volaille en provenance des États-Unis, d’Europe, d’Australie, du Canada et de Norvège}}. Cette situation a entraîné une chute spectaculaire des importations alimentaires russes depuis ces pays : évalué à 9 milliards de dollars en 2013, leur montant a été ramené à 143,2 millions de dollars en 2015, selon une étude publiée en avril par le Centre analytique rattaché au gouvernement. Bien loin des 90 milliards d’euros de pertes estimées pour l’Europe par M. Medvedev en décembre 2015, ces chiffres révèlent néanmoins le sérieux coût d’arrêt porté dans ce domaine.}} | ||
;Intense campagne pour obtenir la levée des sanctions | ;Intense campagne pour obtenir la levée des sanctions | ||
{{ | {{Ex|L’Europe est en effet la principale concernée. Le volume des exportations françaises, d’après le Centre analytique, serait ainsi passé de 386,8 millions de dollars (347,3 millions d’euros) à 23,3 millions, loin derrière la Norvège cependant, qui a vu son chiffre d’affaires fondre de 1,1 milliard de dollars à 9,7 millions deux ans plus tard. Certains produits, notamment laitiers, ont pu passer entre les mailles du filet et bénéficier d’exemptions, mais ils sont rares.}} | ||
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L’embargo russe secoue l’agriculture européenne <small><small>''([[:File:Agri 2016-003.pdf|copie]] PDF)''</small></small> | |||
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'''ECONOMIE''' | |||
L’annonce, début août 2014, de la fermeture des portes du marché russe à tous les produits agroalimentaires occidentaux a créé un véritable traumatisme.}} | |||
et | |||
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La Russie s’apprête à prolonger l’embargo alimentaire jusqu’à la fin de 2017 <small><small>''([[:File:Agri 2016-003b.pdf|copie]] PDF)''</small></small> | |||
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'''EUROPE''' | |||
Ce train de sanctions était une réplique aux mesures prises par l’Union européenne à l’encontre de Moscou après l’annexion de la Crimée et le conflit dans l’est de l’Ukraine. | |||
* '''Jean-Pierre Joly''' directeur du marché du porc breton à Plérin. | |||
* '''Centre national interprofessionnel de l’économie laitière'''.}} | |||
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Version actuelle datée du 25 octobre 2016 à 15:52
Analyse :
- Porcs
« Alors que l’Europe exportait 740 000 tonnes de porc vers la Russie en 2013, le tonnage est passé à 0 », explique Jean-Pierre Joly, directeur du marché du porc breton à Plérin.
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des éleveurs de porcs français ont vécu une année 2015 difficile. Les prix de vente ont chuté au-dessous des coûts de production. Une situation liée à une surproduction européenne, avec une inflation du nombre de porcs en Allemagne, mais surtout en Espagne. Les éleveurs ont réclamé en vain la levée de l’embargo sanitaire russe pour aider à désengorger le marché européen.
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Et, même si l’appétit chinois a fini par absorber une partie des surplus et si le cours du porc remonte à Plérin depuis mai, chacun se dit qu’avec le marché russe, la situation aurait été meilleure.
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- Déboires de la filière laitière
La conjonction de plusieurs facteurs explique les déboires de la filière laitière européenne. Selon le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière, l’Europe écoulait vers la Russie l’équivalent de 870 000 tonnes de lait, pour un montant de 1,4 milliard d’euros en 2013. Avec la fermeture brutale des frontières, les prix ont chuté
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La fin des quotas laitiers en Europe, en avril 2015, a conduit tous les États à ouvrir les vannes, ce qui a créé une situation de surproduction. Un mouvement toujours à l’œuvre, qui empêche les prix de remonter.
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- Pommes de terre
A l’inverse des éleveurs, les planteurs de pommes de terre ont réduit leur production de 11 % en 2015 en Europe. Le prix de la tonne de patates, qui avait baissé à 80 euros à 40 euros, fin 2014 – une bérézina –, après l’embargo russe et une récolte trop plantureuse, est remonté à 250, voire 300 euros.
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Le premier ministre Dmitri Medvedev l’a annoncé vendredi 27 mai : « J’ai donné l’ordre de préparer des propositions en vue d’une prolongation des mesures de contre-sanctions non pour un an, mais jusqu’à la fin de 2017 », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion avec des industriels russes. Cet allongement asymétrique permettrait aux producteurs russes de bénéficier « d’un horizon plus large pour planifier leurs investissements, comme ils l’ont à maintes reprises réclamé ».
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Visée par des sanctions internationales adoptées en réaction à l’annexion de la Crimée et au conflit dans l’est de l’Ukraine, la Russie avait riposté dès le mois d’août 2014 en imposant un embargo sur les fruits, les légumes, les produits laitiers, la viande, le poisson et la volaille en provenance des États-Unis, d’Europe, d’Australie, du Canada et de Norvège. Cette situation a entraîné une chute spectaculaire des importations alimentaires russes depuis ces pays : évalué à 9 milliards de dollars en 2013, leur montant a été ramené à 143,2 millions de dollars en 2015, selon une étude publiée en avril par le Centre analytique rattaché au gouvernement. Bien loin des 90 milliards d’euros de pertes estimées pour l’Europe par M. Medvedev en décembre 2015, ces chiffres révèlent néanmoins le sérieux coût d’arrêt porté dans ce domaine.
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- Intense campagne pour obtenir la levée des sanctions
L’Europe est en effet la principale concernée. Le volume des exportations françaises, d’après le Centre analytique, serait ainsi passé de 386,8 millions de dollars (347,3 millions d’euros) à 23,3 millions, loin derrière la Norvège cependant, qui a vu son chiffre d’affaires fondre de 1,1 milliard de dollars à 9,7 millions deux ans plus tard. Certains produits, notamment laitiers, ont pu passer entre les mailles du filet et bénéficier d’exemptions, mais ils sont rares.
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Des divergences apparaissent cependant de plus en plus au sein des Vingt-huit, et Moscou le sait bien. [...] Il existe une autre pierre d’achoppement de nature à diviser les pays membres de l’UE : l’embargo, décrété en janvier 2014, par Moscou contre le porc européen. Officiellement motivée par la découverte de quelques cas de fièvre porcine africaine en Lituanie et en Pologne, cette mesure affecte particulièrement les éleveurs français.
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Source
L’embargo russe secoue l’agriculture européenne (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/06/16/l-embargo-russe-secoue-l-agriculture-europeenne_4951496_3234.html ECONOMIE L’annonce, début août 2014, de la fermeture des portes du marché russe à tous les produits agroalimentaires occidentaux a créé un véritable traumatisme. |
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Source
La Russie s’apprête à prolonger l’embargo alimentaire jusqu’à la fin de 2017 (copie PDF) http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2016/05/27/la-russie-s-apprete-a-prolonger-l-embargo-alimentaire-jusqu-a-la-fin-de-2017_4928034_3214.html EUROPE Ce train de sanctions était une réplique aux mesures prises par l’Union européenne à l’encontre de Moscou après l’annexion de la Crimée et le conflit dans l’est de l’Ukraine.
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