Déclaration de Principe du Parti Pirate France (2016)

Brouillon en cours de rédaction/traduction.
Structure de la DPG (mai 2016)
https://semestriel.framapad.org/p/structure_dpg_PP

Version amendé par la Section 'Ouest' (Octobre 2016)
https://bimestriel.framapad.org/p/DPG_prop_Ouest

Version amendé par la Section Ile de France

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  ► Déclaration de Principes du Parti Pirate France (2016)

Constat : une gouvernance dans un monde technique

Utilisation et intégration de la techno / innovation /progrès

Système technicien et écosystème

Le bien commun (bienveillance) et les biens communs (propriétés)

Humanisme et culture humaniste

Mise en garde contre les dérives techno-béates, technoresponsabilité

L'impact de la technologie sur le travail

Robotisation (y compris cols blancs), réalisation et épanouissement personnel

Qui commande ?

Constat d'opacité

Internet

Les marchés financiers

Les millefeuilles administratifs

(1- Le Parti Pirate) Le Parti Pirate est un mouvement politique qui s’appuie sur une analyse particulière du monde, un projet de société et une volonté d'agir. Il prend acte de l'avènement de la révolution numérique et veut la guider au service du bien commun et du bonheur individuel.

(2- Technologie) Le Parti Pirate reconnaît que la technologie n'est pas neutre. L'opacité et l'appropriation des technologies en font la dangerosité ; leur partage, leur transparence et l'universalité de leur usage en font au contraire des outils d'émancipation.

(3- Bien Commun) Le bien commun est le moyen privilégié par le Parti Pirate pour faire accéder à une société pacifiée et émancipatrice.

1.B) Constat : Des problèmes historiques de la société

Dépasser le modèle patriarcal / féminisme

Discriminations et racisme / Flux migratoires

Altérité

Question de la lutte des classes

Stiegler, prolétarisation des consommateurs

La question des frontières

Internationalisme

(4- Ethique/Bienveillance) Les Pirates affirment être guidés par une éthique de probité, de bienveillance et de progrès.

(5- Culture) Le Parti Pirate reconnaît une importance particulière aux choses de l'esprit, c'est-à-dire la culture, les langages, les sciences et les techniques. L'éducation et la diffusion de la connaissance sont pour les Pirates les garantes du progrès des individus et de l'humanité, ainsi que de la liberté individuelle.

(6- International) Le Parti Pirate prend en compte ces questionnements à l'échelle internationale et n'arrête ni sa réflexion ni son action aux frontières. Déjà, il travaille à une Europe unie, cohérente et démocratiquement gouvernée.

(7- Complexité) Nous faisons partie d'un système naturel complexe digne de respect en lui-même. Nous avons un impact direct sur les autres formes de vie de la planète : le Parti Pirate souhaite cette prise en compte dans les décisions politiques.

Le bien commun : un projet pour une société pacifiée et émancipatrice

Le bien commun : un projet

L'état de droit participe au bien commun

Co-construction horizontale

Démocratie réelle

Droits de l'homme, droits fondamentaux

Transparence

Médias

Open Data

Sharing is caring

Diffusion des biens de l'esprit

Droits d'auteur / Brevet

Financement de la création et de la recherche.

Paix et concorde plutôt que conflit et concurrence

Frontières

Guerre, armes, violence, ingérence

ChaîneS de responsabilité

La liberté, l'essence d'une société pirate. Libertés individuelles et droits fondamentaux

Déclaration des droits de l'homme

(8- Droits de l'homme) Le Parti Pirate affirme son attachement aux déclarations des Droits de l'homme de 1789 et de 1948, ainsi qu'aux principes d'état de droit (habeas corpus), de séparation stricte des pouvoirs législatif, réglementaire et judiciaire. Il est particulièrement sensible à la liberté d'expression, à l'existence d'une presse libre et à la protection du devoir de désobéissance civique. Il considère la corruption comme le poison de tout système politique. En France particulièrement, il fait sienne la devise « Liberté, égalité, fraternité » tout en souhaitant y ajouter les valeurs « partage et sauvegarde des biens communs ».

(9- Monopoles) Le Parti Pirate lutte contre tout monopole, privé ou public, et contre tout autoritarisme ou oppression. Son idéal est une société pacifique et raisonnée d'être libres, ne tolérant pas la pauvreté et l'exclusion.

(10- Tolérance) Le Parti Pirate assume son souhait d'une société de bienveillance, de tolérance et de non concurrence. Il ne reconnaît la violence qu'en cas de légitime défense face à une agression personnelle et urgente. Il reconnaît le droit à des communautés à vouloir s'autodéterminer à leur échelle (<pas super>).

(11- Rapport au Travail) Le Parti Pirate affirme que le travail ne peut plus être considéré uniquement comme une valeur économique (marchande). L'activité, concrétisation des efforts physiques, intellectuels ou imaginatifs d'une personne doit pouvoir exister comme valeur pour notre société, à charge de celle-ci d'en établir les bonnes conditions.

(12- Le bien commun) Le bien commun est notamment défini par le Parti Pirate comme : le savoir scientifique, la Terre et ses ressources (vivantes ou inertes), les acquis et réalités culturelles (langues, savoirs ancestraux, œuvres du patrimoine). Contribuant également au bien commun, les œuvres artistiques, réalisations publiques et avancées technologiques doivent faire l'objet d'une exploitation équilibrée, récompensant sans accaparement leur créateur. La voie privilégiée par le Parti Pirate est ici la licence libre, l'open access et l'open data.

La liberté : la mesure d'une bonne société

Vie privée, protection des données

Protection contre l'arbitraire de l'état

Lutte contre les monopoles

Libertés cultures, religions / mœurs

Droit à l'oubli

Liberté et vie économique

Liberté et économie de marché

Encourager et favoriser les SCOP (réappropriation du pilotage d'entreprise par ceux qui en créent la richesse)

Revenu de base / protection sociale

Syndicats ?

Économie de marché régulée

(13- Liberté individuelle) La liberté individuelle est pour les Pirates la mesure de la bonne gouvernance de la société : trop large, elle nie le bien commun ; trop restreinte, elle signale à coup sûr un régime politique coercitif où le citoyen n'a plus la parole. Le Parti Pirate ne sépare pas la liberté individuelle de la responsabilité qu'elle induit.

(14- Liberté individuelle 2) La liberté individuelle n'est pas séparable des libertés publiques telles que la liberté de réunion, d'expression des cultes, la liberté de jouir de l'espace public. Toutes ces libertés doivent pouvoir s’exercer dans le monde physique et virtuel. Cela implique qu'Internet et les infrastructures qui le supportent soient considérées comme un patrimoine commun, neutre.

(15- Droit à la vie privé) Le Parti Pirate défend l'idée que la vie privée participe d'un système politique sain et démocratique, qu'elle favorise la pensée libre et l'émancipation. La surveillance de l'activité d'individus, ou l'exploitation à cette fin de bases de données informatiques, doit se faire sous contrôle démocratique et judiciaire.

(16- Egalité) Le Parti Pirate promeut l'égalité en dignité des cultures, des origines et des civilisations ainsi que de toutes les formes de diversité. Il considère néanmoins que de nombreuses coutumes ou croyances sont des outils d'aliénation, non discutées scientifiquement et démocratiquement.(<pas super>) Ainsi le Parti Pirate considère par exemple comme nuisibles toutes les traditions portant atteinte au corps ou à la place des femmes dans la société. Il est particulièrement sensible à la condition des enfants de par le monde.

Être pirate en politique

Une action politique Pirate. Responsabilité individuelle

Expérimentations, erreurs, échecs

Devoir de se former

Codex pirate

Devoir de s'informer

Contre l'apathie

Pourquoi la forme de parti politique ?

Parole publique, média

Contre le système des partis politiques

Complémentarité stratégique

(17- Pouvoir et politique) Nous, Pirates, nous sommes constitués en parti politique afin de redistribuer la responsabilité d'évaluer et de choisir à chaque citoyen, ceci grâce à une démarche rigoureuse et collaborative. Les Pirates recherchent la coopération et considèrent que le véritable pouvoir doit appartenir à ceux qui votent et non à ceux qui sont élus.

(18- Complot ?) Le Parti Pirate combat l'apathie, le découragement et le sentiment de fatalité, principaux écueils d'une vie politique sereine. Le Parti Pirate ne lutte pas contre un « système » ou un complot qui serait omniprésent et mauvais : il est de la responsabilité de chaque membre d'une communauté de participer et d'apporter sa contribution la meilleure au bien commun.

(19- Pouvoir et politique 2) Les Pirates entendent interroger la question du pouvoir. Nous voulons réinvestir la sphère politique et lui rendre son importance grâce à la mise en place de processus participatifs tant dans les débats que dans les prises de décision. Nous voulons déconcentrer l'exercice du pouvoir. Ainsi, le Parti Pirate n'entend pas apporter de réponses « clé en main » à des situations complexes. Mais il souhaite favoriser et sélectionner au plus près des besoins les idées et les politiques futures. Nous pensons que les décisions doivent être prises à la plus petite échelle possible. Fédéralisme et décentralisation font partie du vocabulaire pirate.

(20- Rapport au Progrès) Le Parti Pirate appelle à l'innovation et au progrès, dans un rapport apaisé et rationnel à la réussite comme à l'échec.

(21- Transparence) La transparence de la décision et de l'action est au cœur des valeurs pirates : elle permet un même niveau d'information entre les citoyens, un contrôle sur l'action des acteurs publics et privés ainsi qu'une évaluation objective des politiques. A tout niveau, le Parti Pirate souhaite l'existence organisée de contrôles, de contre-pouvoirs et d'évaluation, que ce soit par des corps constitués, des agences indépendantes ou l'intervention directe de citoyens.

(22- Réseau) Le Parti Pirate est conscient qu'il s'insère sans prééminence parmi de nombreuses formes d'implications dans lesquelles il reconnaît ses valeurs. Il collabore sans arrière-pensée avec ces organisations, des plus informelles d'entre elles (collectifs, mouvements sociaux alternatifs) aux plus organisées (associations, syndicats, ONG). Il travaille à en être une expression politique, acceptant de jouer au jeu des institutions pour faire avancer ces idées communes et hacker la politique.

Cette déclaration a été rédigé fin 2016 par yvpic, Aurifex, Antigone, omarwallace nordine, Zidjinn, leiopar, ... et ... (ajoutez les noms).
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