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Différences entre les versions de « Municipales 2014 »
m (→Règles électorales : Correction 404) |
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= | == Date == | ||
L’élection des conseillers municipaux et des conseillers communautaires aura lieu les '''dimanches 23 et 30 mars 2014'''.<ref>http://www.gouvernement.fr/gouvernement/renouvellement-des-conseils-municipaux-et-communautaires-et-convocation-des-electeurs</ref> | |||
* 1er tour : dimanche 23 mars 2014 | |||
* 2ème tour : dimanche 30 mars 2014 | |||
==Règles électorales== | |||
Mémento 2014 et autre documents officiels : [http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Etre-candidat Etre-candidat] | |||
Lien très utile [http://www.lepartidegauche.fr/system/documents/broch_formateur_collectiv_A5V.pdf] | |||
*Vérifier l'éligibilité de chaque candidat/e | |||
*Composer la liste communale et intercommunal | |||
*Déclarer sa candidature | |||
*Préparer le bulletin de vote | |||
*Gérer le second tour | |||
===Comment sont élus les conseillers municipaux ?=== | |||
Les compétences des communes sont identiques quelle que soit leur taille. Elles ont une vocation générale instituée par la loi du 5 avril 1884 : « le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires de la commune ». | |||
Depuis 1884, l’élection des conseillers municipaux a lieu tous les six ans au suffrage universel direct. La commune constitue une circonscription électorale unique sauf à Paris, Lyon et Marseille. | |||
Il existe deux modes de scrutin : | |||
* dans les communes de moins de 3 500 habitants (la grande majorité), le conseil municipal est élu au scrutin majoritaire, plurinominal, de liste, à deux tours : | |||
* dans les 2 650 communes de plus de 3 500 habitants, la loi du 19 novembre 1982 a mis en place un mode de scrutin mixte à la fois proportionnel et majoritaire, le scrutin de liste à deux tours. | |||
==Réforme du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers municipaux== | |||
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1463B23C08F557057DB2890A9B876D65.tpdjo15v_2?cidTexte=JORFTEXT000027414202&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id LOI organique n° 2013-402 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers municipaux, des conseillers communautaires et des conseillers départementaux] | |||
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1463B23C08F557057DB2890A9B876D65.tpdjo15v_2?cidTexte=JORFTEXT000027414225&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id LOI n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral] | |||
'''Art. 24''' | |||
A l'intitulé des chapitres II et III du titre IV du livre Ier et à l'article L. 252 du même code, le nombre : « 3 500 » est remplacé par le nombre : « '''1 000''' ». | |||
====Scrutin de liste dès 500 habitants==== | |||
Seuls les députés socialistes ont voté en faveur de cette réforme. S'y | |||
sont opposés les députés membres de l'UMP, de l'UDI et du Front de | |||
gauche. | |||
L'autre réforme fondamentale concerne le scrutin majoritaire de liste | |||
avec représentation proportionnelle. Il était jusqu'alors appliqué | |||
dans les communes de plus de 3 500 habitants. Il sera désormais en | |||
vigueur dans toutes les communes de 500 habitants et plus avec un | |||
système mi-majoritaire mi-proportionnel. | |||
Dans toutes ces communes, la moitié des sièges du conseil municipal | |||
sera répartie à la représentation proportionnelle entre les listes | |||
ayant obtenu plus de 5 % des voix, l'autre moitié étant attribuée | |||
uniquement à la liste arrivée majoritaire au premier tour. | |||
Et sur toutes ces listes, la parité entre les candidats hommes et | |||
femmes sera de rigueur. Au plan national, cela représentera l'élection | |||
de plus de 103 000 femmes au lieu de 71 000 lors des dernières | |||
élections municipales de 2008. | |||
Et aussi : | |||
====Le non-cumul renforcé==== | |||
Dernière nouveauté, et non des moindres, la mise en place d'un | |||
non-cumul pour certaines fonctions. Ainsi celle de conseiller | |||
municipal dans les communes d'au moins 500 habitants devrait désormais | |||
entrer dans la liste des mandats sujets à la nouvelle législation. | |||
Aujourd'hui, seuls les conseillers municipaux des communes d'au moins | |||
3 500 habitants sont concernés par la règle du non-cumul. L'objectif | |||
affiché par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour toutes ces | |||
mesures est de renouveler la classe politique française. Seront-elles | |||
suffisantes ? | |||
Parmi les communes rurales, un certain nombre d'élus s'interrogent en | |||
tout cas sur la difficulté potentielle à réunir autant d'hommes que de | |||
femmes. Des communes dans lesquelles va d'ailleurs s'appliquer une | |||
autre règle : la réduction de deux unités des effectifs des conseils | |||
municipaux des communes de moins de 3 500 habitants. | |||
== Nombre de sièges en fonction de la population des communes == | |||
{| class="wikitable" | |||
|+ Nombres de conseillers par tranche démographique | |||
! Nombre d'habitants | |||
| < 100 | |||
| < 500 | |||
| < 1 500 | |||
| < 2 500 | |||
| < 3 500 | |||
|- | |||
! Nombre de conseillers | |||
| 9 | |||
| 11 | |||
| 15 | |||
| 19 | |||
| 23 | |||
|} | |||
{| class="wikitable" | |||
|+ Nombres de conseillers par tranche démographique | |||
! Habitants (en milliers) | |||
| < 5 | |||
| < 10 | |||
| < 20 | |||
| < 30 | |||
| < 40 | |||
| < 50 | |||
| < 60 | |||
| < 80 | |||
| < 100 | |||
| < 150 | |||
| < 200 | |||
| < 250 | |||
| < 300 | |||
| ≥ 300 | |||
|- | |||
! Nombre de conseillers | |||
| 23-27 | |||
| 29 | |||
| 33 | |||
| 35 | |||
| 39 | |||
| 43 | |||
| 45 | |||
| 49 | |||
| 53 | |||
| 55 | |||
| 59 | |||
| 61 | |||
| 65 | |||
| 69 | |||
|} | |||
* Paris, Lyon et Marseille, dont le régime est déterminé par la Loi PLM. | |||
{| class="wikitable" | |||
|+ Nombres de conseillers municipaux | |||
! Ville | |||
| Lyon | |||
| Marseille | |||
| Paris | |||
|- | |||
! Nombre de conseillers | |||
| 73 | |||
| 101 | |||
| 163 | |||
|} | |||
Source: [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élection_municipale_française#Nombre_de_conseillers_municipaux Wikipédia] | |||
= Conditions d'éligibilité = | |||
Pour être éligible, un candidat doit impérativement obéir à 3 critères stricts, plus un 4e variable. | |||
# Citoyenneté | |||
# Ne pas être inéligible | |||
# Inscription sur liste électorale | |||
# Contributions communales directes | |||
== Citoyenneté == | |||
Tout candidat aux élections municipales françaises doit avoir la citoyenneté française et être âgé d’au moins dix-huit ans. | |||
== Ne pas être inéligible == | |||
Tout candidat aux élections municipales doit ne pas être dans une des situations suivantes : | |||
- Etre sous le coup d’une condamnation privant du droit de vote ou empêchant l’exercice du droit de vote. Contrairement à ce qu’on pense souvent, la plupart des détenus ont le droit de vote, mais ils l’exercent rarement. | |||
- Etre placé sous curatelle | |||
- Avoir été déclaré inéligible suite à une fraude / erreur lors d’une précédente élection | |||
- Ne pas avoir rempli ses obligations de service national (Service militaire, JAPD, etc.) | |||
== Inscription sur liste électorale == | |||
Tout candidat aux élections municipales doit être inscrit sur les listes électorales de la commune où il présente sa candidature au 31 décembre de l’année précédant le scrutin. Cette inscription annule automatiquement toute précédente inscription, puisqu’un citoyen ne peut être inscrit qu’à une seule liste électorale. | |||
Pour s’inscrire sur la liste électorale d’une commune, il faut y posséder sa résidence principale, y résider depuis plus de 6 mois ou y payer des impôts communaux (cf point suivant). | |||
=== Exceptions === | |||
Il existe plusieurs exceptions, qui concernent d’abord les militaires et fonctionnaires quand ils sont mutés ou prennent leur retraite du service actif. De même pour les personnes ayant déménagé après le 1er janvier de l’année des élections. L’inscription est aussi possible pour les individus naturalisés français entretemps, ou ceux qui ont récupéré leurs droits civiques après l’expiration d’une privation judiciaire. | |||
=== Français de l'étranger === | |||
Par ailleurs, les français de l’étranger peuvent s’inscrire aux communes suivantes : | |||
# Commune de naissance ; | |||
# Commune de leur dernier domicile ; | |||
# Commune de leur dernière résidence, à condition que cette résidence ait été de six mois au moins ; | |||
# Commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un de leurs ascendants ; | |||
# Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de leurs parents jusqu'au quatrième degré. | |||
=== Ressortissants européens === | |||
Les étrangers membres de l’union européenne peuvent s’inscrire sur une liste complémentaire et ainsi participer aux élections municipales, aussi bien pour voter que pour être candidat. Ils doivent évidemment respecter les autres conditions. Ce faisant, ils sont radiés de la liste électorale de leur pays d'origine. | |||
== Contributions communales directes == | |||
En plus de ces trois critères, le fait de payer des impôts directs, c’est-à-dire d’être un contribuable, permet d’être éligible sans être inscrits aux listes électorales. | |||
Les contributions communales directes sont la taxe d’habitation, la taxe foncière (bâti et non bâti) et la contribution économique territoriale (ex taxe professionnelle). | |||
Ainsi, une personne dont la résidence principale n’est pas dans la commune, mais qui y paie des impôts locaux depuis au moins 5 ans, peut être éligible. Le cas typique est celui d’un entrepreneur qui, à travers son local, paie la taxe d’habitation, l’impôt foncier et la CET. Ce cas est aussi valide pour les résidences secondaires. Par contre, ça ne marche pas pour les propriétaires de biens loués, puisque ce sont les locataires qui paient les impôts locaux. | |||
Par contre, cette possibilité ne concerne pas le conjoint. | |||
== Incompatibilités == | |||
A compléter | |||
== Résumé des conditions (liste/pas liste, parité, quorum de gens nécessaires) == | |||
* Obligation d'être résident OU de payer des impôts locaux dans la municipalité choisie (travailler sur la commune par exemple, mais ce nombre ne peut excéder le quart des membres du conseil [http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353538&dateTexte=20130307| Art. L228] et [http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-26204QE.htm| AN-Question N°: 26204 (éligibilité. réglementation)] | |||
* Les députés et les sénateurs en cours de mandat sont éligibles dans toutes les communes du département où ils ont été élus, même s’ils ne remplissent pas les conditions ci-dessus (art. L229). | |||
* La liste doit être composée alternativement de femmes et d'hommes. | |||
* Dans les communes de moins de 3 500 habitants, le dépôt d’une déclaration de candidature dans les services du représentant de l’État n’est pas prévu. Aucune disposition n’interdit à un candidat de se présenter dans plusieurs communes et sur plus d’une liste dans ces communes. | |||
= Généralités sur les communes = | |||
==Compétences d'un conseil municipal== | |||
[http://www.girondecitoyenne.fr/ressources-reforme-collectivites/competences-des-communes/| Quelles sont les compétences d’une commune ?] Information détaillées, ci-dessous un résumé. | |||
Si la commune est l’échelon qui a été le moins concerné par la décentralisation, ses missions ont néanmoins été élargies. | |||
On peut ainsi distinguer deux catégories de compétences pour les communes : | |||
===les compétences traditionnelles=== | |||
en partie liées à la fonction de représentant de l’État dans la commune du maire, dont : | |||
* '''les fonctions d’état civil''' : enregistrement des mariages, naissances et décès… ; | |||
* '''les fonctions électorales''' : organisation des élections, révision des listes électorales… ; | |||
* '''l’action sociale''' : gestion des garderies, crèches, foyers de personnes âgées ; | |||
* '''l’enseignement''' : depuis la loi Ferry de 1881, l’école primaire est communale, elle gère la construction, l’entretien et l’équipement des établissements ; | |||
* '''l’entretien de la voirie communale''' ; | |||
* '''l’aménagement''' : logement social, zones d’activités, assainissement, protection des sites… ; | |||
* '''la protection de l’ordre public''' grâce aux pouvoirs de police du maire. | |||
===Egalement les communes disposent de compétences décentralisées :=== | |||
===l’urbanisme :=== | |||
c’est pour l’essentiel une compétence des communes. Celles-ci élaborent et approuvent les plans locaux d’urbanisme (qui ont remplacé en 2000 les plans d’occupation des sols), ce qui permet au maire de délivrer des permis de construire au nom de la commune, et non plus au nom de l’État. Les communes ou leurs groupements compétents ont l’initiative de l’élaboration d’un schéma de cohérence territoriale (appelé schéma directeur avant la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU) présentant le projet d’aménagement et de développement durable retenu et fixant les objectifs des politiques d’urbanisme dans certains domaines (habitat, développement économique, déplacement des personnes et des marchandises…) ; | |||
===l’enseignement :=== | |||
la commune a la charge des écoles publiques. Elle en est propriétaire et en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement. Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), ou bien une ou plusieurs communes, peuvent également créer, selon la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, à titre expérimental, des établissements publics d’enseignement primaire pour cinq ans maximum et avec l’accord de l’autorité académique. La commune intervient, par ailleurs, dans la définition de la carte scolaire ; | |||
===l’action économique :=== | |||
depuis la loi du 27 février 2002 portant sur la démocratie de proximité, les communes et leurs groupements, tout comme les départements, peuvent participer au financement des aides directes aux entreprises, dans le cadre d’une convention passée avec la région et leur attribuer des aides indirectes (ex : garantie d’emprunt). La loi du 13 août 2004 leur permet désormais, en plus de la participation au financement des aides économiques aux entreprises, de mettre en œuvre leurs propres régimes d’aides avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique. Par ailleurs, les communes et les EPCI peuvent dorénavant instituer un office de tourisme ; | |||
== | ===les ports de plaisance et les aérodromes :=== | ||
les communes sont compétentes pour la création, l’aménagement et l’exploitation des ports de plaisance. Depuis la loi du 13 août 2004, les communes et leurs groupements, comme les autres collectivités ou groupement de collectivités, ont pu demander jusqu’au 1er janvier 2006 à devenir propriétaire, à aménager, à entretenir et gérer tout port non autonome relevant de l’État situé sur son territoire. De plus, les communes et certains groupements sont compétents pour aménager et exploiter les ports de commerce et de pêche qui leur ont été transférés. Cette loi leur a également permis de se porter aussi candidats jusqu’au 1er juillet 2006 pour l’aménagement, l’entretien et la gestion d’aérodromes civils. Au 1er mars 2007, les aérodromes, dont le transfert expérimental est arrivé à échéance, sont définitivement transférés, sauf délibération contraire de la collectivité ; | |||
===le logement :=== | |||
les communes au sein d’un EPCI participent à la définition d’un programme local de l’habitat qui fixe, pour six ans au moins, les objectifs et les principes d’une politique destinée à répondre aux besoins en logements et à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale à l’intérieur d’une commune mais aussi entre les communes de l’EPCI. Depuis la loi du 13 août 2004, la commune a aussi des compétences en matière de logements sociaux et étudiants ; | |||
===la santé :=== | |||
depuis la loi du 13 août 2004, les communes, qui en font la demande dans l’année qui suit l’entrée en vigueur de la loi, peuvent exercer la responsabilité de la politique de résorption de l’insalubrité dans l’habitat, à titre expérimental pour quatre ans. Elles peuvent également, tout comme les autres collectivités territoriales, dans le cadre d’une convention conclue avec l’État exercer des activités en matière de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre, le sida et les infections sexuellement transmissibles ; | |||
===l’action sociale :=== | |||
la commune a une action complémentaire de celle du département avec les centres communaux d’action sociale (CCAS), qui notamment analysent les besoins sociaux de la population et interviennent dans les demandes d’aides sociales (aide médicale…). De plus, depuis la loi du 13 août 2004, le président du conseil général peut, par une convention, confier tout ou partie de la gestion du fonds d’aide aux jeunes, pour lequel le département est compétent, à une ou plusieurs communes ou EPCI ; | |||
===la culture :=== | |||
la commune joue un rôle important à travers les bibliothèques de prêts, les musées, les conservatoires municipaux. Avec la loi du 13 août 2004, les communes ou leurs groupements sont chargés de l’organisation et du financement de l’enseignement artistique initial (musique, danse, art dramatique), les établissements qui en ont la responsabilité étant intégrés dans un schéma départemental. Les communes ou leurs groupements peuvent aussi, s’ils en font la demande et comme pour toute collectivité territoriale ou groupement de collectivités, se voir transférer la propriété de monuments classés ou inscrits, et des objets qu’ils renferment, appartenant à l’État ou au Centre des monuments nationaux et figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’État. | |||
==Un cas spécial: Communauté de communes== | |||
(article L 5214-1 du Code général des collectivités territoriales[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CGCTERRL.rcv&art=L5214-4] En 2012, il existait 2 581 communautés en France. Elles regroupent près de 27,5 millions d'habitants.) | |||
===Fonctionnement=== | |||
La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire ou conseil de communauté, composé de conseillers municipaux des communes membres. | |||
Chaque commune dispose au minimum d'un siège et aucune commune ne peut avoir plus de la moitié des sièges. | |||
À partir des élections municipales de 2014, les conseillers communautaires des communes de plus de 3 500 habitants seront élus au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales. Les représentants des communes de plus petite taille resteront élus en leur seins par les conseils municipaux. | |||
Auparavant, quelle que soit la taille des communes, les conseillers communautaires étaient des conseillers municipaux élus, non par les habitants, mais par leurs conseillers municipaux. Ce système était critiqué, étant donnée l'importance des compétences transférées, et l'absence de débat sur ces politiques en raison de l'élection des conseillers communautaires au suffrage indirect. C'est ainsi qu'à l'unanimité, les présidents des communautés se sont prononcés lors des journées communautaires de Strasbourg en 2007 pour l'élection au suffrage universel direct dès 2014, et ce pour renforcer la légitimité des communautés et leur transparence de fonctionnement. | |||
===Compétences=== | |||
Conformément aux dispositions de l'article L. 5214-16 du CGCT, la communauté de communes exerce obligatoirement les deux compétences suivantes : | |||
- | *actions de développement économique intéressant l'ensemble de la communauté ; | ||
*aménagement de l'espace. | |||
*Elle doit également exercer au moins une des compétences relevant des six groupes suivants : | |||
*protection et mise en valeur de l'environnement ; | |||
*politique du logement et du cadre de vie ; | |||
*création, aménagement et entretien de la voirie ; | |||
*construction, entretien et fonctionnement d'équipements culturels, sportifs et d'enseignement | |||
pré-élémentaire et élémentaire ; | |||
*action sociale d'intérêt communautaire ; | |||
*tout ou partie de l'assainissement. | |||
Source Wikipedia[http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_de_communes] | |||
== Estimation des frais pour une liste/un candidat == | == Estimation des frais pour une liste/un candidat == | ||
Ligne 45 : | Ligne 327 : | ||
== Autres informations importantes == | == Autres informations importantes == | ||
===précampagne=== | |||
Proposition PPUX : pré-campagne (campagne de recrutement pré-elections) avec teasing : https://ppux.piratenpad.de/Municipales | Proposition PPUX : pré-campagne (campagne de recrutement pré-elections) avec teasing : https://ppux.piratenpad.de/Municipales | ||
Ensuite, chaque équipe compose et arrange le programme en fonction des spécifités locales => équipes d'aide et de soutien, ateliers en ligne... etc | Ensuite, chaque équipe compose et arrange le programme en fonction des spécifités locales => équipes d'aide et de soutien, ateliers en ligne... etc | ||
===conseils aux candidats=== | |||
* faire signer un engagement | |||
* pour l'impression prendre des contacts assez tôt | |||
* préparer avec soin ses docs, son calendrier | |||
===Déclaration de candidature=== | |||
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=DA039FE14E136D8F2F5D7333F6871684.tpdjo05v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006164098&cidTexte=LEGITEXT000006070239&dateTexte=20100323 Section 2 : Déclarations de candidature] | |||
<br /> | |||
''Art. R127-2'' : Les déclarations de candidature en vue du premier tour de scrutin sont reçues à compter d''''une date fixée par arrêté préfectoral.''' Les déclarations de candidature en vue du second tour sont reçues à compter du lundi suivant le premier tour. '''''Elles sont rédigées sur papier libre.''''' | |||
Important : une attestation d'inscription sur la liste électorale de votre commune délivrée par le maire '''dans les trente jours précédant la date du dépôt de la candidature''' ou une copie de la décision de justice ordonnant l'inscription de l'intéressé sera nécessaire lors du dépôt de candidature de la liste. | |||
<br /><br /> | |||
<references/> | |||
[[Catégorie:Élections]] | [[Catégorie:Équipe élections]][[Catégorie:Élections]][[Catégorie:Scrutin]][[Catégorie:Municipales2014]] |
Version actuelle datée du 12 janvier 2014 à 04:06
Date
L’élection des conseillers municipaux et des conseillers communautaires aura lieu les dimanches 23 et 30 mars 2014.<ref>http://www.gouvernement.fr/gouvernement/renouvellement-des-conseils-municipaux-et-communautaires-et-convocation-des-electeurs</ref>
- 1er tour : dimanche 23 mars 2014
- 2ème tour : dimanche 30 mars 2014
Règles électorales
Mémento 2014 et autre documents officiels : Etre-candidat
Lien très utile [1]
- Vérifier l'éligibilité de chaque candidat/e
- Composer la liste communale et intercommunal
- Déclarer sa candidature
- Préparer le bulletin de vote
- Gérer le second tour
Comment sont élus les conseillers municipaux ?
Les compétences des communes sont identiques quelle que soit leur taille. Elles ont une vocation générale instituée par la loi du 5 avril 1884 : « le conseil municipal règle, par ses délibérations, les affaires de la commune ».
Depuis 1884, l’élection des conseillers municipaux a lieu tous les six ans au suffrage universel direct. La commune constitue une circonscription électorale unique sauf à Paris, Lyon et Marseille.
Il existe deux modes de scrutin :
- dans les communes de moins de 3 500 habitants (la grande majorité), le conseil municipal est élu au scrutin majoritaire, plurinominal, de liste, à deux tours :
- dans les 2 650 communes de plus de 3 500 habitants, la loi du 19 novembre 1982 a mis en place un mode de scrutin mixte à la fois proportionnel et majoritaire, le scrutin de liste à deux tours.
Réforme du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers municipaux
Art. 24 A l'intitulé des chapitres II et III du titre IV du livre Ier et à l'article L. 252 du même code, le nombre : « 3 500 » est remplacé par le nombre : « 1 000 ».
Scrutin de liste dès 500 habitants
Seuls les députés socialistes ont voté en faveur de cette réforme. S'y sont opposés les députés membres de l'UMP, de l'UDI et du Front de gauche. L'autre réforme fondamentale concerne le scrutin majoritaire de liste avec représentation proportionnelle. Il était jusqu'alors appliqué dans les communes de plus de 3 500 habitants. Il sera désormais en vigueur dans toutes les communes de 500 habitants et plus avec un système mi-majoritaire mi-proportionnel. Dans toutes ces communes, la moitié des sièges du conseil municipal sera répartie à la représentation proportionnelle entre les listes ayant obtenu plus de 5 % des voix, l'autre moitié étant attribuée uniquement à la liste arrivée majoritaire au premier tour. Et sur toutes ces listes, la parité entre les candidats hommes et femmes sera de rigueur. Au plan national, cela représentera l'élection de plus de 103 000 femmes au lieu de 71 000 lors des dernières élections municipales de 2008.
Et aussi :
Le non-cumul renforcé
Dernière nouveauté, et non des moindres, la mise en place d'un non-cumul pour certaines fonctions. Ainsi celle de conseiller municipal dans les communes d'au moins 500 habitants devrait désormais entrer dans la liste des mandats sujets à la nouvelle législation. Aujourd'hui, seuls les conseillers municipaux des communes d'au moins 3 500 habitants sont concernés par la règle du non-cumul. L'objectif affiché par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour toutes ces mesures est de renouveler la classe politique française. Seront-elles suffisantes ? Parmi les communes rurales, un certain nombre d'élus s'interrogent en tout cas sur la difficulté potentielle à réunir autant d'hommes que de femmes. Des communes dans lesquelles va d'ailleurs s'appliquer une autre règle : la réduction de deux unités des effectifs des conseils municipaux des communes de moins de 3 500 habitants.
Nombre de sièges en fonction de la population des communes
Nombre d'habitants | < 100 | < 500 | < 1 500 | < 2 500 | < 3 500 |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de conseillers | 9 | 11 | 15 | 19 | 23 |
Habitants (en milliers) | < 5 | < 10 | < 20 | < 30 | < 40 | < 50 | < 60 | < 80 | < 100 | < 150 | < 200 | < 250 | < 300 | ≥ 300 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de conseillers | 23-27 | 29 | 33 | 35 | 39 | 43 | 45 | 49 | 53 | 55 | 59 | 61 | 65 | 69 |
- Paris, Lyon et Marseille, dont le régime est déterminé par la Loi PLM.
Ville | Lyon | Marseille | Paris |
---|---|---|---|
Nombre de conseillers | 73 | 101 | 163 |
Source: Wikipédia
Conditions d'éligibilité
Pour être éligible, un candidat doit impérativement obéir à 3 critères stricts, plus un 4e variable.
- Citoyenneté
- Ne pas être inéligible
- Inscription sur liste électorale
- Contributions communales directes
Citoyenneté
Tout candidat aux élections municipales françaises doit avoir la citoyenneté française et être âgé d’au moins dix-huit ans.
Ne pas être inéligible
Tout candidat aux élections municipales doit ne pas être dans une des situations suivantes : - Etre sous le coup d’une condamnation privant du droit de vote ou empêchant l’exercice du droit de vote. Contrairement à ce qu’on pense souvent, la plupart des détenus ont le droit de vote, mais ils l’exercent rarement. - Etre placé sous curatelle - Avoir été déclaré inéligible suite à une fraude / erreur lors d’une précédente élection - Ne pas avoir rempli ses obligations de service national (Service militaire, JAPD, etc.)
Inscription sur liste électorale
Tout candidat aux élections municipales doit être inscrit sur les listes électorales de la commune où il présente sa candidature au 31 décembre de l’année précédant le scrutin. Cette inscription annule automatiquement toute précédente inscription, puisqu’un citoyen ne peut être inscrit qu’à une seule liste électorale.
Pour s’inscrire sur la liste électorale d’une commune, il faut y posséder sa résidence principale, y résider depuis plus de 6 mois ou y payer des impôts communaux (cf point suivant).
Exceptions
Il existe plusieurs exceptions, qui concernent d’abord les militaires et fonctionnaires quand ils sont mutés ou prennent leur retraite du service actif. De même pour les personnes ayant déménagé après le 1er janvier de l’année des élections. L’inscription est aussi possible pour les individus naturalisés français entretemps, ou ceux qui ont récupéré leurs droits civiques après l’expiration d’une privation judiciaire.
Français de l'étranger
Par ailleurs, les français de l’étranger peuvent s’inscrire aux communes suivantes :
- Commune de naissance ;
- Commune de leur dernier domicile ;
- Commune de leur dernière résidence, à condition que cette résidence ait été de six mois au moins ;
- Commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un de leurs ascendants ;
- Commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de leurs parents jusqu'au quatrième degré.
Ressortissants européens
Les étrangers membres de l’union européenne peuvent s’inscrire sur une liste complémentaire et ainsi participer aux élections municipales, aussi bien pour voter que pour être candidat. Ils doivent évidemment respecter les autres conditions. Ce faisant, ils sont radiés de la liste électorale de leur pays d'origine.
Contributions communales directes
En plus de ces trois critères, le fait de payer des impôts directs, c’est-à-dire d’être un contribuable, permet d’être éligible sans être inscrits aux listes électorales.
Les contributions communales directes sont la taxe d’habitation, la taxe foncière (bâti et non bâti) et la contribution économique territoriale (ex taxe professionnelle).
Ainsi, une personne dont la résidence principale n’est pas dans la commune, mais qui y paie des impôts locaux depuis au moins 5 ans, peut être éligible. Le cas typique est celui d’un entrepreneur qui, à travers son local, paie la taxe d’habitation, l’impôt foncier et la CET. Ce cas est aussi valide pour les résidences secondaires. Par contre, ça ne marche pas pour les propriétaires de biens loués, puisque ce sont les locataires qui paient les impôts locaux.
Par contre, cette possibilité ne concerne pas le conjoint.
Incompatibilités
A compléter
Résumé des conditions (liste/pas liste, parité, quorum de gens nécessaires)
- Obligation d'être résident OU de payer des impôts locaux dans la municipalité choisie (travailler sur la commune par exemple, mais ce nombre ne peut excéder le quart des membres du conseil Art. L228 et AN-Question N°: 26204 (éligibilité. réglementation)
- Les députés et les sénateurs en cours de mandat sont éligibles dans toutes les communes du département où ils ont été élus, même s’ils ne remplissent pas les conditions ci-dessus (art. L229).
- La liste doit être composée alternativement de femmes et d'hommes.
- Dans les communes de moins de 3 500 habitants, le dépôt d’une déclaration de candidature dans les services du représentant de l’État n’est pas prévu. Aucune disposition n’interdit à un candidat de se présenter dans plusieurs communes et sur plus d’une liste dans ces communes.
Généralités sur les communes
Compétences d'un conseil municipal
Quelles sont les compétences d’une commune ? Information détaillées, ci-dessous un résumé.
Si la commune est l’échelon qui a été le moins concerné par la décentralisation, ses missions ont néanmoins été élargies.
On peut ainsi distinguer deux catégories de compétences pour les communes :
les compétences traditionnelles
en partie liées à la fonction de représentant de l’État dans la commune du maire, dont :
- les fonctions d’état civil : enregistrement des mariages, naissances et décès… ;
- les fonctions électorales : organisation des élections, révision des listes électorales… ;
- l’action sociale : gestion des garderies, crèches, foyers de personnes âgées ;
- l’enseignement : depuis la loi Ferry de 1881, l’école primaire est communale, elle gère la construction, l’entretien et l’équipement des établissements ;
- l’entretien de la voirie communale ;
- l’aménagement : logement social, zones d’activités, assainissement, protection des sites… ;
- la protection de l’ordre public grâce aux pouvoirs de police du maire.
Egalement les communes disposent de compétences décentralisées :
l’urbanisme :
c’est pour l’essentiel une compétence des communes. Celles-ci élaborent et approuvent les plans locaux d’urbanisme (qui ont remplacé en 2000 les plans d’occupation des sols), ce qui permet au maire de délivrer des permis de construire au nom de la commune, et non plus au nom de l’État. Les communes ou leurs groupements compétents ont l’initiative de l’élaboration d’un schéma de cohérence territoriale (appelé schéma directeur avant la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU) présentant le projet d’aménagement et de développement durable retenu et fixant les objectifs des politiques d’urbanisme dans certains domaines (habitat, développement économique, déplacement des personnes et des marchandises…) ;
l’enseignement :
la commune a la charge des écoles publiques. Elle en est propriétaire et en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement. Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), ou bien une ou plusieurs communes, peuvent également créer, selon la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, à titre expérimental, des établissements publics d’enseignement primaire pour cinq ans maximum et avec l’accord de l’autorité académique. La commune intervient, par ailleurs, dans la définition de la carte scolaire ;
l’action économique :
depuis la loi du 27 février 2002 portant sur la démocratie de proximité, les communes et leurs groupements, tout comme les départements, peuvent participer au financement des aides directes aux entreprises, dans le cadre d’une convention passée avec la région et leur attribuer des aides indirectes (ex : garantie d’emprunt). La loi du 13 août 2004 leur permet désormais, en plus de la participation au financement des aides économiques aux entreprises, de mettre en œuvre leurs propres régimes d’aides avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique. Par ailleurs, les communes et les EPCI peuvent dorénavant instituer un office de tourisme ;
les ports de plaisance et les aérodromes :
les communes sont compétentes pour la création, l’aménagement et l’exploitation des ports de plaisance. Depuis la loi du 13 août 2004, les communes et leurs groupements, comme les autres collectivités ou groupement de collectivités, ont pu demander jusqu’au 1er janvier 2006 à devenir propriétaire, à aménager, à entretenir et gérer tout port non autonome relevant de l’État situé sur son territoire. De plus, les communes et certains groupements sont compétents pour aménager et exploiter les ports de commerce et de pêche qui leur ont été transférés. Cette loi leur a également permis de se porter aussi candidats jusqu’au 1er juillet 2006 pour l’aménagement, l’entretien et la gestion d’aérodromes civils. Au 1er mars 2007, les aérodromes, dont le transfert expérimental est arrivé à échéance, sont définitivement transférés, sauf délibération contraire de la collectivité ;
le logement :
les communes au sein d’un EPCI participent à la définition d’un programme local de l’habitat qui fixe, pour six ans au moins, les objectifs et les principes d’une politique destinée à répondre aux besoins en logements et à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale à l’intérieur d’une commune mais aussi entre les communes de l’EPCI. Depuis la loi du 13 août 2004, la commune a aussi des compétences en matière de logements sociaux et étudiants ;
la santé :
depuis la loi du 13 août 2004, les communes, qui en font la demande dans l’année qui suit l’entrée en vigueur de la loi, peuvent exercer la responsabilité de la politique de résorption de l’insalubrité dans l’habitat, à titre expérimental pour quatre ans. Elles peuvent également, tout comme les autres collectivités territoriales, dans le cadre d’une convention conclue avec l’État exercer des activités en matière de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre, le sida et les infections sexuellement transmissibles ;
l’action sociale :
la commune a une action complémentaire de celle du département avec les centres communaux d’action sociale (CCAS), qui notamment analysent les besoins sociaux de la population et interviennent dans les demandes d’aides sociales (aide médicale…). De plus, depuis la loi du 13 août 2004, le président du conseil général peut, par une convention, confier tout ou partie de la gestion du fonds d’aide aux jeunes, pour lequel le département est compétent, à une ou plusieurs communes ou EPCI ;
la culture :
la commune joue un rôle important à travers les bibliothèques de prêts, les musées, les conservatoires municipaux. Avec la loi du 13 août 2004, les communes ou leurs groupements sont chargés de l’organisation et du financement de l’enseignement artistique initial (musique, danse, art dramatique), les établissements qui en ont la responsabilité étant intégrés dans un schéma départemental. Les communes ou leurs groupements peuvent aussi, s’ils en font la demande et comme pour toute collectivité territoriale ou groupement de collectivités, se voir transférer la propriété de monuments classés ou inscrits, et des objets qu’ils renferment, appartenant à l’État ou au Centre des monuments nationaux et figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’État.
Un cas spécial: Communauté de communes
(article L 5214-1 du Code général des collectivités territoriales[2] En 2012, il existait 2 581 communautés en France. Elles regroupent près de 27,5 millions d'habitants.)
Fonctionnement
La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire ou conseil de communauté, composé de conseillers municipaux des communes membres.
Chaque commune dispose au minimum d'un siège et aucune commune ne peut avoir plus de la moitié des sièges.
À partir des élections municipales de 2014, les conseillers communautaires des communes de plus de 3 500 habitants seront élus au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales. Les représentants des communes de plus petite taille resteront élus en leur seins par les conseils municipaux.
Auparavant, quelle que soit la taille des communes, les conseillers communautaires étaient des conseillers municipaux élus, non par les habitants, mais par leurs conseillers municipaux. Ce système était critiqué, étant donnée l'importance des compétences transférées, et l'absence de débat sur ces politiques en raison de l'élection des conseillers communautaires au suffrage indirect. C'est ainsi qu'à l'unanimité, les présidents des communautés se sont prononcés lors des journées communautaires de Strasbourg en 2007 pour l'élection au suffrage universel direct dès 2014, et ce pour renforcer la légitimité des communautés et leur transparence de fonctionnement.
Compétences
Conformément aux dispositions de l'article L. 5214-16 du CGCT, la communauté de communes exerce obligatoirement les deux compétences suivantes :
- actions de développement économique intéressant l'ensemble de la communauté ;
- aménagement de l'espace.
- Elle doit également exercer au moins une des compétences relevant des six groupes suivants :
- protection et mise en valeur de l'environnement ;
- politique du logement et du cadre de vie ;
- création, aménagement et entretien de la voirie ;
- construction, entretien et fonctionnement d'équipements culturels, sportifs et d'enseignement
pré-élémentaire et élémentaire ;
- action sociale d'intérêt communautaire ;
- tout ou partie de l'assainissement.
Source Wikipedia[3]
Estimation des frais pour une liste/un candidat
Variable selon la taille de la commune
Fourchette par taille?
Estimation des chances d'avoir un siège
Important, c'est une proportionelle
Impact mediatique
Faible et localisé selon la commune Les grandes villes et les adversaires cumulards mediatisés sont néanmoins de bons placements !!
Impact sur le recrutement de pirates
Elevé, voire très élevé, campagne locale au contact des électeurs et sur les sujets qui les touchent au plus près. Par rapport au point précédent, le recrutement peut avoir plus d'impact et de résultat dans des petites communes.
Données permettant d'estimer les chances d'un lieu plutot qu'un autre
Présence et activité locale des pirates Réseaux de relations/participation du/des pirates aux activités associatives locales
Autres informations importantes
précampagne
Proposition PPUX : pré-campagne (campagne de recrutement pré-elections) avec teasing : https://ppux.piratenpad.de/Municipales
Ensuite, chaque équipe compose et arrange le programme en fonction des spécifités locales => équipes d'aide et de soutien, ateliers en ligne... etc
conseils aux candidats
- faire signer un engagement
- pour l'impression prendre des contacts assez tôt
- préparer avec soin ses docs, son calendrier
Déclaration de candidature
Section 2 : Déclarations de candidature
Art. R127-2 : Les déclarations de candidature en vue du premier tour de scrutin sont reçues à compter d'une date fixée par arrêté préfectoral. Les déclarations de candidature en vue du second tour sont reçues à compter du lundi suivant le premier tour. Elles sont rédigées sur papier libre.
Important : une attestation d'inscription sur la liste électorale de votre commune délivrée par le maire dans les trente jours précédant la date du dépôt de la candidature ou une copie de la décision de justice ordonnant l'inscription de l'intéressé sera nécessaire lors du dépôt de candidature de la liste.
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