Larose75 Education

A la question, "pourquoi avez vous tant de chomeurs en France ?", j'ai été contraint de réfléchir, avec nos amis pirates allemands, ce qui ne marchait pas chez nous.

Après quelques minutes d'échange, j'ai vite compris que l'éducation nationale française était largement défaillante.

La formation "professionnelle"

Les allemands intègrent l'éducation en entreprise (ou dans le monde réel), comme une étape obligatoire du parcours scolaire de l'apprenant. Ceci n'est malheureusement pas le cas en France.

Comme preuve, des exemples contraires existent dans les professions "à succès". Ainsi les médecins, les avocats, les experts comptables, ... alternent en fin de parcours des phases dans le monde réel et des phases d'études. Ceci fonctionne et doit être généralisé dans toutes les branches, surtout pour celles qui disent ne pas pouvoir recruter. On retrouve en France des centaines de milliers de poste de commerciaux, de comptables, de techniciens, non pourvus ! Ceci est une réalité [1].

On a pu voir aussi que les études qui intégraient des périodes en entreprise débouchaient sur des embauches plus régulièrement que les autres. Ainsi les BTS, en formation courte, sont bien plus estimés que leurs équivalents universitaire qui n'imposent pas les stages.

Les essais de contrat en alternance, de professionnalisation, ... sont des echecs, pourquoi ?

Il existe une déphase totale entre le monde de l'entreprise et ses besoins, et l'éducation nationale.

Les professionnels doivent prendre en main la fin de l'éducation des apprenants avec l'éducation nationale.

Pas dans un cadre pré-contraint par des tout sachant, mais dans un vrai environnement serein d'organisations paritaires démocratiques et ouvertes.

Les formules actuelles de contrats sont nulles et n'apportent que des problèmes aux entreprises qui les délaissent totalement après s'être fait piéger une fois.

Tout comme pour les formations qui fonctionnent déjà, et dès la seconde, la société doit prendre en charge les jeunes, avec l'éducation nationale, pour les amener vers l'emploi ou la création d'entreprise.

Le coût de cette mesure est nulle car les forces nécessaires sont déjà en place. L'éducation nationale d'un côté, la société des "actifs" de l'autre.

L'échange entre le monde professionnel et le monde scolaire est nul.

D'expérience, toutes les démarches de contact d'une entreprise vers les établissements d'enseignement sont vouées à l'échec.

Les établissements, à de très rares exceptions, n'ont pas de vie propre, et n'existent pas en tant que tel.

Ainsi toute tentative de dialogue, de proposition, de construction, n'aboutit à rien.

L'introduction de démocratie dans la gestion des établissements d'enseignement est obligatoire. [[2]]

L'éducation nationale doit s'ouvrir à la démocratie sinon elle périra.